Dans la moiteur étouffante matinal, les premières pirogues glissaient sur les transitaires de Makoko à savoir des ancetres silencieux. Le quartier, suspendu entre orbe et lagune, vibrait d’une intentionnalité dense et souterraine. Abeni, elle, restait ferme par-dessous sa toile, les yeux rivés sur sa nénette. Chaque matin, évident que les https://fridam953hiu2.blogdiloz.com/33025951/les-silences-chargés